À la suite de la décision prise sans aucune concertation de suppression des feux route de Blagnac, le CQ7D interpelle les élus et demande la suspension immédiate de cette expérimentation.

Retrouvez notre courrier ICI.

Objet : Suppression expérimentale des feux tricolores route de Blagnac – Route de Blagnac (M1)
Quartier des 7 Deniers à Toulouse

Nous avons découvert avec surprise ce lundi 18 novembre la suppression des feux tricolores
sur la Route de Blagnac au carrefour de la rue Jean Gayral. Suite à la votre lettre d’information du
mercredi 20 Novembre à l’ensemble des habitants du quartier, nous comprenons que cette
expérimentation de neutralisation des feux est votre décision.
Nous sommes très surpris de cette décision et application si soudaine, prise sans aucune
concertation ni anticipation et vous demandons une suspension immédiate de cette
expérimentation. En effet, les feux tricolores jouent un rôle sécuritaire essentiel :

A cet endroit se croisent des centaines de véhicules motorisés, des écoliers en vélo qui se
rendent à l’école maternelle et primaire des Sept Deniers, des collégiens à pied ou en
trottinette, des personnes qui se rendent à pied dans les commerces ou au cabinet médical,
des cyclistes.
Comment vont faire nos enfants pour traverser en sécurité lorsque le trafic est très dense?
Lorsque le trafic est fluide, cette suppression de feu tricolore est une incitation à la vitesse, là
où nous avons besoin d’apaisement.
Le plateau traversant du carrefour Route de Blagnac/rue J Gayral est insignifiant et en
l’absence de feux ne fait pas ralentir les voitures de la route de Blagnac.
Les automobilistes débouchant des voies adjacentes sur la route de Blagnac sont mis en
difficulté pour leur insertion, doivent forcer le passage au détriment de leur concentration sur
les passages piétons, ajoutant ainsi un risque pour les usagers des bandes cyclables.
Enfin, le fait de lancer cette expérimentation au solstice d’hiver est inapproprié, la nuit
tombant tôt le soir, au moment où le trafic est dense et nos enfants sur le retour de l’école ou
du collège.

Nous sommes conscients du coût écologique et économique d’un feu tricolore, mais un équipement
de sécurité ne peut être supprimé ainsi.

Sans être formellement opposés à tout changement, ce type d’adaptation justifie une préparation et
une concertation afin d’apporter une vision plus urbaine de cette zone. Lors de la réunion publique
du 4 novembre, il n’y a eu aucune allusion à cette suppression des feux ! C’est dommage, c’était le
moment d’informer et de recueillir à chaud les premières observations.

Nous vous demandons donc une suspension immédiate de cette expérimentation.